Baux urbains

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Déduction des dépenses pour les résidents de pays tiers pour les revenus provenant de la location d'un bien immobilier

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La Cour nationale de l'Audience (AN) a donné raison à une citoyenne américaine qui louait un appartement en Espagne et voulait déduire certaines dépenses liées à cette location dans sa déclaration d'impôt sur le revenu des non-résidents. Jusqu'à présent, la loi espagnole n'admettait cette déduction que si le propriétaire était résident de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen, à condition qu'il existe des accords d'échange d'informations. C'est pourquoi, le Trésor public lui a refusé la déduction et le Tribunal central administratif et économique (TEAC) a fait de même par la suite.

Cependant, la plaignante n'était pas satisfaite et a insisté sur le fait que cette limitation était discriminatoire et contraire à la réglementation européenne, en particulier au principe de libre circulation des capitaux, ainsi qu'à la convention sur la double imposition signée entre l'Espagne et les États-Unis. L'AN lui a donné raison, en se basant sur le fait que la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a déjà déclaré dans des cas similaires qu'il n'est pas possible de discriminer les résidents en dehors de l'Union dans ces questions fiscales, à condition qu'il existe des mécanismes d'information entre les pays.

Selon le jugement, la citoyenne américaine pourra rectifier ses déclarations fiscales et déduire les dépenses comme un résident européen, à condition de remplir le reste des conditions légales. De plus, le tribunal précise qu'il n'y a pas de risque que la même dépense soit déduite deux fois, car il y a un échange d'informations fiscales entre les deux pays.

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